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La procédure de divorce durait depuis trois ans, et faisait suite à une séparation et des mesures protectrices de l’union conjugale ayant duré deux ans. Cela faisait donc cinq ans que les parties vivaient le conflit judiciaire, sans parvenir à en sortir.

De nombreuses questions divisaient les époux, dont principalement leurs relations avec leurs enfants et la prise en charge de leur entretien, et la valorisation du bien immobilier dont elle étaient copropriétaires (elles disposaient de trois rapports d’expertise, sans parvenir à s’accorder sur un prix). Le conflit semblait sans issue.

Alors que l’instance de divorce était ouverte et qu’une procédure de mesures provisionnelles s’y ajoutait, les parties ont suspendu les hostilités pour tenter une dernière approche transactionnelle. Lors d’une réunion, nous avons adopté à l’égard de l’épouse de notre client une attitude ouverte et bienveillante pour qu’elle nous expliquer ses préoccupations, pour comprendre ses intérêts et tenter d’y trouver une réponse satisfaisante. Cette communication non violente a permis de comprendre les blocages de l’autre partie quant à nos offres précédentes et ainsi de lui proposer une solution qui la rassurait. Peu de temps après, les parties signaient une convention globale, qui les satisfaisait pleinement. Le jugement de divorce a pu être prononcé et la cause, rayée du rôle.

Notre client a bien entendu trouvé le temps long entre le début de la séparation et le clôture de son divorce, mais il est très heureux que les choses aient pu se régler dans la dignité et le dialogue. Ses relations avec son ex-femme sont ainsi apaisées et les concernés peuvent à nouveau communiquer, notamment pour le bien de leurs enfants.